- Article écrit par Simon Mathex (doctorant au CEE-M), et publié dans The Conversation.
C’est un mode de chauffage qui jouit d’une bonne image : réputé convivial, peu coûteux et bon pour l’environnement, le chauffage au bois a de multiples atouts pour plaire. En 2021, plus d’un foyer français sur dix avait choisi le bois comme principale source de chauffage, chiffre qui a sans doute du grimper depuis, du fait de l’augmentation des prix des autres sources d’énergies, couplées aux incitations de sobriété énergétique et aux aides de l’État.
À l’échelle gouvernementale, le chauffage au bois est d’ailleurs présenté comme une piste prometteuse pour répondre à plusieurs objectifs nationaux : augmentation de la part d’énergie renouvelable dans le mix énergétique, réduction de la consommation d’énergie ou encore réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Chez les particuliers, ce mode de chauffage est également perçu comme une option à favoriser pour la planète. Dans l’enquête que nous avons réalisée auprès de 1319 individus, le bois était perçu comme l’énergie de chauffage qui générait le moins de dommages à l’environnement, devant l’électricité, le gaz et le fioul.
Mais qu’en est-il vraiment ? N’y-a-t-il pas des risques à percevoir et promouvoir le chauffage au bois comme une source d’énergie ?