Le CEE-M bénéficie d’un soutien important de la Français part de l’Agence nationale de la recherche (ANR), principal bailleur de fonds de la recherche publique et des partenariats de recherche en France.
Elle bénéficie également du soutien financier de l’AFB, CIFOR, FEDER, INRA, Labex Cemeb, MUSE initiative et de la région Occitanie .
Nos projets en cours
- Financement : ADEME
- Durée : 2021 – 2025
- Contact CEE-M :Emmanuelle LAVAINE
Les particules fines (PM) de pollution atmosphérique, qui pénètrent profondément dans les bronches, et qui pour les plus fines peuvent passer dans la circulation sanguine et atteindre d’autres organes, pourraient jouer un rôle important sur la sévérité des symptômes de la maladie COVID-19. La contribution principale de ce projet est d’identifier l’impact d’une importante concentration de la pollution aux PM sur la mortalité par COVID-19 et les hospitalisations pour COVID-19 avec comorbidités. Pour ce faire, ce projet propose une analyse spatiale et temporelle utilisant des techniques économétriques novatrices. Afin d’isoler l’effet causal d’une potentielle augmentation de la concentration en PM dans certaines zones sur la mortalité par COVID-19, la méthode la plus pertinente est d’examiner les différences d’impact des variations de concentrations des PM sur la mortalité et la morbidité par COVID-19, dans différentes communes, avant, pendant et après la période de confinement; Cet objectif sera notamment atteint grâce à la comparaison de groupes qui ont été affectés différemment par cette variation exogène de pollution aux PM en France.
Le projet Air-COV repose sur l’exploitation des données de mortalité en panel (hebdomadaires et communales) disponibles sur la France en 2020 et des données quotidiennes spatialisées de concentration en PM. La collaboration entre économiste, épidémiologiste et ingénieurs en modélisation atmosphérique est renforcée dans ce projet afin de fournir des estimations précises des avantages de la réduction des symptômes de santé associés à la réduction des risques environnementaux.
- Financement : Agence Nationale de la Recherche (ANR)
- Durée : 2024 – 2026
- Contact CEE-M :Marc WILLINGER
Ce projet interdisciplinaire vise à démontrer que la compétitivité est un moteur essentiel dans la formation des préférences économiques et sociales.
Un des principaux objectifs est d’établir la causalité entre la pratique sportive et la compétitivité, en se basant sur des données issues d’expériences économiques et de sondages en comparant les athlètes qui pratiquent la compétition avec ceux qui ne la pratiquent pas et les non sportifs.
Ce projet se focalise sur deux questions fondamentales :
- Différenciation : Les athlètes engagés dans une pratique compétitive intense manifestent-ils des préférences individuelles et (anti-)sociales distinctes distinctes de celles des athlètes qui ne pratiquent pas la compétition et des non sportifs ?
- Causalité : Ces préférences chez les athlètes compétiteurs intenses sont-elles la cause ou la conséquence de leur engagement dans les sports de compétition ? En d’autres termes, est-ce la pratique sportive qui influence leurs préférences sociales et économiques, ou l’inverse ?
L’enjeu majeur est de déterminer si la participation à des sports de compétition et son intensité influencent le développement cognitif et non-cognitif des athlètes ainsi que leurs attitudes vis-à-vis du risque, la compétition et la coopération dans d’autres domaines.
- Financement : Programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de l’Union européenne
- Durée : 2019 – 2026
- Site web : https://www.biopolis.pt/en/
- Contact CEE-M : Nicolas QUEROU
Le projet d’association international BIOPOLIS vise à transformer le CIBIO (Centre de recherche en biodiversité et ressources génétiques, Université de Porto) en un centre d’excellence pour la recherche, le développement et l’innovation. Plus précisément, le projet vise à développer un centre d’excellence en biologie environnementale, recherche sur les écosystèmes et agrobiodiversité, avec la volonté de diffuser l’excellence vers l’innovation dans les domaines de l’environnement, de la biodiversité et de l’agriculture, et ainsi de contribuer au développement socio-économique aux niveaux régional et national.
Ces objectifs seront atteints grâce à une association scientifique avec l’Université de Montpellier, et avec la participation d’un partenaire commercial (Porto Business School). Le CEE-M participe à ce projet et est la seule unité de recherche du consortium spécialisée en sciences sociales.
- Financement : Programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de l’Union européenne
- Durée : 2023 – 2029
- Site web : https://www.ird.fr/bridges-un-pepr-coporte-par-lird-une-demarche-de-diplomatie-scientifique
- Contact CEE-M : Antoine LEBLOIS
Bridges est un programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) exploratoire coordonné par le CNRS, avec le co-pilotage scientifique de l’Ifremer et l’Institut de recherche pour le développement avec pour partenaires académiques : Météo France, CUFR de Mayotte, Université de La Réunion, Centre d’Étude Stratégique de la Marine, Réseau des Universités Marines, Institut de Relations Internationales et Stratégiques, Muséum National d’Histoire Naturelle, Les Terres australes et antarctiques françaises.
Le programme s’organise en cinq grands défis scientifiques et techniques complémentaires :
- innover, en renforçant et en développant de nouvelles capacités d’observation, de collecte, de stockage et d’analyse de données et de partage d’informations,
- modéliser des systèmes socio-écologiques dynamiques prenant en compte les interconnexions multi-niveaux et multi-échelles et les boucles de rétroaction,
- anticiper les vulnérabilités aux impacts des changements climatiques et les points chauds émergents des risques de conflits pour soutenir des réponses rapides et flexibles aux impacts potentiels sur les moyens de subsistance et les industries tributaires de l’évolution des ressources,
- résoudre en coconstruisant des trajectoires pour atténuer les tensions futures et augmenter la résilience des systèmes socio-écologiques à ces tensions,
- Ttransformer en soutenant le renforcement des capacités et la formation par la recherche, ainsi que la transition vers une nouvelle gouvernance des ressources pour des sociétés plus résilientes.
- Funding : MUSE
- Duration : 2021-2024
- Contact CEE-M : Nicole LAUTREDOU-AUDOUY, Hélène REY-VALETTE et Jean-Michel SALLES
Regards croisés sur les milieux marins portuaires : écologie-évolution-économie.
- Funding : ANR France-Québec
- Duration : 2021-2024
- Contact CEE-M :Jean-Michel SALLES
Évaluer la durabilité de la gestion côtière et maritime en utilisant une approche intégrative des services écosystémiques du point de vue du territoire et du cycle de vie .
- Funding : MITI, CNRS
- Duration : 2023-2024
- Contact CEE-M : Emmanuelle LAVAINE
La contribution principale de ce projet est d’identifier l’impact causal d’une exposition à des concentrations d’un mélange de plusieurs polluants de l’air sur la santé (via les admissions à l’hôpital et la mortalité). Ce projet propose une analyse économique spatiale et temporelle utilisant des techniques économétriques novatrices. La plupart des études évaluent l’effet des polluants atmosphériques sans considérer les interactions avec les autres polluants. Comme la composition des mixtures auxquelles sont exposées les populations dépend des sources d’émissions des polluants et des interactions entre polluants, nous proposons d’identifier une mesure d’exposition des populations à la pollution cocktail discriminée par types de sources (agriculture, trafic, …), en prenant en compte les hétérogénéités spatiales urbaines. Les concentrations de polluants seront ensuite appariées aux données de santé afin d’évaluer l’effet sanitaire de l’exposition simultanée à de multiples polluants de l’air. Nous évaluerons donc les effets des polluants sur la santé en fonction de la source d’émissions et du mix de polluants présent dans l’atmosphère.
- Funding : ANR
- Duration : 2023-2028
- Contact CEE-M :Douadia BOUGHERARA
Le projet CoEDiTAg a pour objectif de comprendre la coévolution entre les trajectoires de développement des Equipements et Technologies Numériques (EDiTs) et la transformation des structures, modèles et organisations du secteur agricole. Ce projet part de l’hypothèse que la direction de cette coévolution n’est pas prédéterminée et qu’elle dépend, dans une large mesure, des stratégies des acteurs, de leurs interactions socio-économiques et des politiques publiques. Il s’agit donc de faire en sorte que les EDiTs ne renforcent pas l’industrialisation de l’agriculture, mais soient au contraire un levier pour son écologisation..
- Financement : ANR- Région Occitanie
- Durée : 2020-2022
- Contact CEE-M : Marc WILLINGER
Le projet CONFINOBS vise à identifier les déterminants de la propension à adopter et à suivre les recommandations de prévention et de confinement en ce qui concerne la propagation du virus Covid-19. La prémisse de base est que cette propension est déterminée par les caractéristiques personnelles de l’individu: leurs préférences de risque, leur impatience, leur maîtrise de soi et leurs préférences sociales (par exemple, altruisme, générosité, confiance et coopération). L’objectif principal est d’identifier l’effet de ces dimensions comportementales sur le respect des mesures de confinement et l’adoption de gestes barrières. Leurs connaissances sont une condition préalable essentielle à la conception d’instruments non coercitifs plus efficaces, tels que des incitations monétaires et non monétaires (nudges), afin de mieux cibler la communication pendant et après la crise et d’accroître son impact sur le comportement.
Le projet combine plusieurs outils expérimentaux qui permettent de mesurer avec précision les différentes dimensions comportementales (par exemple, l’aversion au risque, l’impatience, l’altruisme ou la confiance) en fonction de tâches incitatives. Certaines mesures, y compris les préférences en matière de risque, seront doublées par des mesures déclaratives et le génotypage, afin de fournir des preuves convergentes de la robustesse des principaux déterminants. Nous mettons en œuvre en outre une expérience de choix discret (DCE) pour documenter la volonté des individus de se conformer aux mesures contraignantes. Nous testons également l’efficacité d’un « coup de pouce » conçu pour encourager les individus à se conformer. Nos résultats seront utilisés pour déterminer les bons leviers d’actions pour une communication efficace auprès des publics cibles, en vue, par exemple, d’adopter le respect des gestes barrières.
- Financement : WWF
- Durée : 2024-2026
- Contact CEE-M :Simon BRIOLE
En partenariat avec deux laboratoires de recherche du CNRS spécialisés en environnement, le WWF France et EVAL-LAB mènent une étude d’impact inédite sur les potagers pédagogiques. Cette étude vise à mesurer leur effet sur les perceptions, les pratiques environnementales et le bien-être des enfants, de leurs parents et des enseignant.es. Celle-ci aura lieu durant l’année scolaire 2024-2025.
- Financement : ANR-DFG
- Durée : 2020-2024
- Contact CEE-M : Nicolas QUEROU
Les ressources naturelles renouvelables sont constamment menacées de surutilisation, en particulier si (i) elles sont de nature commune et (ii) mobiles, car les utilisateurs des ressources ont des incitations stratégiques à extraire plus que la quantité socialement efficace. Deux cas importants et toujours non résolus en Europe sont la surpêche et la surexploitation des ressources en eaux souterraines. De nouvelles approches politiques scientifiquement solides sont nécessaires, car ces ressources sont confrontées à des risques changeants et croissants : d’une part, le changement climatique modifiera la volatilité de la régénération de la ressource ainsi que les points de basculement potentiels dans sa dynamique de mouvement. D’autre part, les modèles d’utilisation des ressources façonnent les risques et conduisent donc à des « risques endogènes ». Jusqu’à présent, la recherche sur ces questions s’est concentrée sur des acteurs rationnels et neutres en termes de risque – une hypothèse qui contraste fortement avec les preuves issues de l’économie comportementale. CRaMoRes met en place une nouvelle théorie et un nouveau modèle, en tenant compte de différents types de comportements individuels à risque, y compris l’aversion au risque et les préférences de risque dépendantes de l’État. Nous étudions comment les changements dans le forçage climatique et les risques endogènes affectent les incitations stratégiques à la (sur)utilisation des ressources des pools communs mobiles. CRaMoRes analyse et propose de nouvelles approches politiques adaptatives, y compris une gestion basée sur les droits, le marché et l’information. Pour évaluer les conséquences distributives de l’évolution des risques, nous utilisons des critères d’évaluation sociale récemment développés dans des situations à risque. CRaMoRes testera expérimentalement les implications de différentes approches politiques en laboratoire. Nous quantifions et testons les approches politiques nouvellement conçues pour deux études de cas: la pêche de la Baltique et l’aquifère du Rhin supérieur.
- Financement : Fondation Agropolis et Fondation Total (Projet 1802-001)
- Durée : 2019-2023
- Contact CEE-M : Douadia BOUGHERARA , Raphaële PREGET et Sophie THOYER
Interrogé sur l’initiative 4/1000 sur la séquestration du carbone (C) dans les sols pour faire face au changement climatique (CC), plusieurs unités labex Agro et leurs partenaires proposent de rassembler leurs capacités de recherche afin de fournir de nouvelles perspectives sur la séquestration C des sols, le projet DSCATT propose d’explorer le potentiel de séquestration du C dans les sols cultivés, en tenant compte de la durabilité des pratiques agricoles dans le contexte des changements globaux. DSCATT opère sur 4 sites (au Sénégal, au Zimbabwe, au Kenya et en France). Le projet porte sur 3 échelles interdépendantes de champs, de fermes ou de territoires. CeE-M contribue au work package 3 « Leviers socio-économiques, politiques et environnementaux pour la séquestration du C des sols à long terme au niveau du territoire » visant à analyser des instruments politiques innovants pour déclencher les changements nécessaires dans les pratiques agricoles qui augmentent le stockage du C dans les sols.
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- Financement : Région Occitanie, défi clé WaterOccitanie
- Durée : 2022-2026
- Contact CEE-M : Caroline COHEN et Katrin ERDLENBRUCH
Ce projet a pour objectif de travailler sur un des leviers de gestion de ces infrastructures afin d’optimiser la séquestration de contaminants contenues dans les eaux de ces réseaux et avant ré-usage de ces eaux de drainage.
Nous nous intéressons ici au rôle d’un réseau d’assainissement agricole comme infrastructure verte participant au cycle de l’eau en contexte méditerranéen agricole. Le levier que nous cherchons à analyser est lié à la limitation du transfert de contaminants organiques par séquestration via l’utilisation parcimonieuse et ciblé d’amendement de biochar au sein du réseau d’assainissement agricole. Si l’amendement de biochar est reconnu pour modifier les propriétés d’adsorption d’une grande diversité de molécules, il reste néanmoins un champ entier de questions sur les effets du vieillissement du biochar sur les propriétés de rétention et de dégradation à plus long terme, ou encore sur le dimensionnement de l’usage d’amendement de biochar comme levier à la limitation de la dispersion des contaminants.
- Financement : ANR – Plan de relance – mesure de préservation de l’emploi de R&D (contrat de recherche collaborative : SUEZ, le LyRE, Pôle Acteurs & Usages)
- Durée : 2021 – 2023
- Contact CEE-M : Sébastien ROUSSEL et Lisette IBANEZ
L’objectif de ce projet est de mettre en œuvre et d’évaluer des mécanismes incitatifs pour réduire la consommation d’eau domestique et améliorer le tri des déchets. Nous concevrons des incitations basées sur des normes sociales (appartenance à un groupe et comparaison avec des pairs) via différents supports (numériques, physiques…) et les testerons au niveau du ménage. L’approche méthodologique combinera l’économie comportementale et la sociologie à travers un projet de recherche collaboratif entre CEE-M et LyRE/SUEZ. Nous nous appuierons sur des approches expérimentales (en laboratoire) et empiriques par le biais d’essais contrôlés randomisés (ECR).
- Financement : Cultiver et protéger les cultures différemment
- Durée : 2021-2027
- Contact CEE-M : Julie SUBERVIE(Coordinatrice)
L’objectif de ce projet est d’offrir des solutions concrètes, tant politiques qu’organisationnelles, que les décideurs et les parties prenantes peuvent mettre en œuvre directement. L’efficacité de chaque proposition sera évaluée au moyen d’études en laboratoire et sur le terrain, d’approches de recherche-action et de modèles de simulation à grande échelle.
Le projet est coordonné par Julie Subervie, du Centre d’economie de l’environnement de Montpellier (CEE-M), et rassemble une grande variété de chercheurs en économie, sociologie, droit et même en sciences de gestion. Seize unités de recherche de l’INRAE ont collaboré au projet, ainsi qu’avec des universités associées et des partenaires d’autres institutions supérieures dans le domaine de l’agronomie.
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- Financement : MUSE I-SITE
- Durée : 2020 – 2023
- Contact CEE-M : Julie SUBERVIE
Freiner la déforestation dans les pays en développement peut être un moyen rentable de réduire les émissions de carbone et de lutter contre le changement climatique.Mais comment empêcher la déforestation des terres forestières dans les zones où les propriétaires fonciers dépendent, pour leur subsistance, de l’agriculture sur brûlis et de l’élevage extensif de bétail, deux principaux moteurs de la déforestation ? Le dilemme de la sécurité alimentaire et du changement climatique en Amazonie brésilienne est une préoccupation majeure de la communauté internationale depuis de nombreuses années et diverses solutions ont été envisagées. Depuis quelques années, offrir des paiements pour des contrats de services environnementaux (PSE) aux petits propriétaires fonciers est apparu comme une stratégie potentielle susceptible d’atteindre à la fois les objectifs de sécurité alimentaire et de conservation au Brésil. Malgré les incitations qu’ils offrent, cependant, les programmes volontaires de PSE peuvent ne pas être efficaces pour réduire les taux de déforestation à la fin.
Le projet Forest4Food vise à apporter des réponses à trois grandes questions concernant l’efficacité de ce type de programme : Dans quelle mesure les programmes volontaires de PSE peuvent-ils contribuer à éviter la déforestation tout en maintenant la sécurité alimentaire ? Peut-on concevoir des contrats PES qui résolvent le problème de l’effet de sélection ? Peut-on encore améliorer l’efficacité des contrats de PSE en incluant un objectif de conservation déterminé en fonction des coûts d’opportunité individuels?
- Financement : Key-Initiative MUSE Sea & Coast
- Durée : 2018 –
- Contact CEE-M : Marc WILLINGER
AAP Kim Waters, « Sea & Coast »Adaptation locale menacée sur la langue barbaresque (Sénégal)
Depuis des siècles, l’habitat des villageois de Guet Ndar (Sénégal) est exposé aux inondations du fleuve Sénégal et aux submersions marines. La forte exposition aux risques naturels (submersion, inondations) de la population suggère que ses habitants se sont adaptés à cet environnement unique, grâce à la sélection des variétés de gènes les plus appropriées. Le projet vise à étudier l’hypothèse d’une adaptation locale au risque pour les habitants de Guet Ndar. L’adaptation locale est possible lorsque trois conditions sont remplies : (1) la distance moyenne de migration est inférieure à la taille de la zone à risque, (2) le trait comportemental adapté à l’environnement à risque (tolérance au risque) est transmissible, et (3) vivre dans la zone à risque offre des avantages matériels qui compensent l’exposition au risque. Il est fort probable que ces conditions soient réunies dans le village de Guet Ndar : (1) le taux de migration est faible, notamment parmi la population de pêcheurs qui transmettent leur héritage (canoës, maisons, …) à leurs descendants, (2) le gène ciblé, DRD4, est doté d’une variabilité exceptionnelle et est transmissible et (3) la zone à risque donne accès à des ressources halieutiques historiquement abondantes. La zone à risque (langue de Barbarie) est une étroite bande de terre de 250 mètres dans sa plus large largeur qui s’étend sur environ 900 mètres dans la zone peuplée. Presque tous les habitants y sont nés, tout comme leurs ancêtres. Les pêcheurs de Guet Ndar sont réputés pour leur savoir-faire, non seulement au Sénégal mais dans plusieurs pays côtiers voisins, où ils sont souvent recrutés pour transmettre leurs techniques de pêche développées au fil des générations. Les pêcheurs représentent la population cible de notre étude parce qu’ils sont plus susceptibles de s’être adaptés aux conditions locales, une adaptation qui s’exprime par leur plus grande propension à prendre des risques par rapport aux non-pêcheurs.
Coordination : Omar Sene & Marc Willinger
Equipe de recherche : Gwen-Jiro Clochard (CREST, Ecole Polytechnique), Charlotte Faurie (ISEM, CNRS), Guillaume Hollard (CREST, CNRS), Clément Mettling (ISEM, CNRS), Michel Raymond (ISEM, CNRS), Omar Sene (Université Alioune Diop, Bambey, Sénégal), Marc Willinger (CEE-M, UM).
- Financement : IRESA (Tunisie)
- Durée : 2021-2025
- Contact CEE-M: Dimitri DUBOIS, Katrin ERDLENBRUCH, Emmanuelle LAVAINE et Marc WILLINGER
Utiliser de la modélisation et de l’économie expérimentale pour améliorer la gestion de l’Oasis JEMNA (approches : économie expérimentale, économétrie, modélisation bio-économique, théorie des jeux)
- Contact CEE-M: Katrin ERDLENBRUCH
Les inondations causent des dommages et des perturbations majeurs dans le monde entier. Cependant, de plus en plus de personnes choisissent de s’installer dans des zones inondables afin de bénéficier d’équipements naturels ou urbains et de prix de l’immobilier plus bas.
L’objectif principal du projet est de comprendre l’effet de l’information sur les inondations sur les choix résidentiels des ménages, en tenant compte des compromis que les ménages font entre les commodités et le risque d’inondation. Le projet est réalisé dans sept communes le long de l’arc méditerranéen en France, et contient une enquête auprès de 700 ménages.
1) Dans un premier axe, nous estimons l’écart de prix dans les zones inondables et non inondables, en tenant compte des commodités naturelles et urbaines des zones ainsi que des informations sur les inondations.
2) Dans un deuxième axe, nous réalisons une expérience de choix et évaluons les valeurs des risques et des commodités dans le choix de la résidence, en tenant compte des caractéristiques individuelles des répondants.
3) Dans un troisième axe, nous évaluons l’efficacité des différentes politiques d’information concernant les inondations. En particulier, nous étudions l’effet de la divulgation d’informations supplémentaires (contenant la description des conséquences concrètes des inondations) et l’efficacité de deux politiques existantes, les plans de prévention des risques d’inondation (PPRi) et les informations acheteur-locataire (IAL).
Le projet est réalisé en collaboration avec UMR BETA (Nancy, France).
- Funding : MITI, CNRS
- Duration : 2023-2024
- Contact CEE-M : Arnaud TOGNETTI
- Financement : ANR Group
- Durée : 2022-2026
- Contact CEE-M: Guillaume CHEIKBOSSIAN (coordinateur)
L’objectif général du projet GROUP est d’étudier, d’un point de vue théorique et expérimental, la nature et l’évolution des préférences sociales reflétant une identité de groupe dans les conflits intergroupes. Bien que cette question intéresse des chercheurs de nombreuses disciplines, notre approche est basée sur des modèles de pointe et sur la théorie des jeux évolutifs utilisée en économie et en biologie évolutive, ainsi que sur des expériences contrôlées.
- Financement : CNRS – INSHS
- Durée : 2024-2028
- Contact CEE-M: Luc Doyen (coordinateur)
Malgré la popularité du concept, les scientifiques et les décideurs n’ont pas une compréhension commune de la résilience et les applications pratiques dans la gestion de l’environnement sont rares, en particulier pour les écosystèmes et la biodiversité. Le réseau international de recherche (IRN) proposé, appelé QARESS, fera progresser la gestion basée sur la résilience des systèmes socio-écologiques (SES) liés aux activités forestières, agricoles et halieutiques en termes de méthodes quantitatives, de modélisation, de critères et de scénarios. À cette fin, QARESS développera un réseau scientifique international d’experts en économie quantitative, en politique publique, en sciences de l’environnement et de la durabilité, en sciences de la décision et en modélisation en Australie, au Canada, en Espagne, en Allemagne, au Cameroun et en France. En termes d’applications, QARESS accordera une attention particulière à des études de cas contrastées dans le domaine de la sylviculture, de l’agriculture et de la pêche dans les pays impliqués dans le réseau. Le rôle de la diversification des activités économiques et de la coopération entre les parties prenantes dans le renforcement de la résilience et de la durabilité sera particulièrement exploré. Une telle analyse de la résilience et de la durabilité donnera des indications importantes sur la réduction des inégalités et des vulnérabilités face aux chocs et aux incertitudes mondiaux. Le travail de QARESS est structuré en trois tâches principales, comme suit : (Tâche 1) :Établir et développer un réseau scientifique mondial pour une politique quantitative basée sur la résilience des écosystèmes et des SES ; (Tâche 2) :Soutenir le développement de modèles et de scénarios pour une politique basée sur la résilience des SES à travers les études de cas ; (Tâche 3) :Développer des propositions internationales sur la politique basée sur la résilience pour les SES.
o Mots-clés : Économie écologique, résilience, durabilité, inégalité, sylviculture, agriculture, pêche, biodiversité, systèmes socio-écologiques (SSE), modélisation, scénario, Europe, Afrique, Australie.
- Financement : Abdul Latif Jameel Poverty Action Lab (J-PAL)
- Durée : 2025 – 2028
- Contact CEE-M : Simon BRIOLE
Evaluation, à travers une expérience randomisée, des effets de l’installation de bibliothèques numériques dans les écoles primaires sur la qualité des enseignements et l’apprentissage des élèves, dans une région reculée du Sénégal. Il s’agit d’un projet en collaboration avec l’ONG Bibliothèque Sans Frontière, qui a conçu les bibliothèques numériques appelées Ideas Box, ainsi que le ministère de l’éducation du Sénégal
- Financement : ANR (Agence Nationale de la Recherche)
- Durée : 2020 – 2023
- Contact CEE-M : Pierre COURTOIS et Brice MAGDALOU
Les impacts des conditions climatiques futures sur l’agriculture et la pêche marine devraient être généralisés, complexes, géographiquement variables et surtout défavorables, en particulier dans les pays tropicaux où le développement humain et la santé sont très préoccupants. Nous émettons ici l’hypothèse que les villes et villages côtiers proches des aires marines protégées (AMP) peuvent mieux réduire la pauvreté dans le contexte de la désertification des terres que leurs homologues sans aucune action de gestion des écosystèmes marins voisins. Nous proposons de tester le lien entre la protection de la biodiversité et le développement économique sur une longue période (jusqu’à 20 ans) en combinant les informations socio-économiques les plus récentes (i) spatialement maillées, (ii) les analyses d’imagerie satellitaire, (iii) l’intelligence artificielle et (iv) les observations in situ dans les pays en développement du canal du Mozambique.
- Financement : Fondation Agropolis
- Durée : 2022 – 2024
- Contact CEE-M: Lisette IBANEZ
- Financement : PRIMA – Partenariat pour la recherche et l’innovation dans la région méditerranéenne
- Durée : 2021 – 2024
ReCROP vise à repenser les agrosystèmes méditerranéens avec une capacité de résilience améliorée et une productivité accrue, en se concentrant sur le développement de systèmes de production agricole durables grâce à l’utilisation combinée d’outils biotechnologiques et de pratiques agronomiques respectueuses de l’environnement. Cela permettra aux systèmes agricoles de faire face au changement climatique grâce à l’amélioration de la biodiversité souterraine et aérienne, de la fertilité et de la conservation de l’eau. RECROP utilise la nouvelle approche de la gestion des micro-organismes végétaux qui repose sur l’augmentation des fonctions et de la santé des sols en utilisant des bioinoculas, des amendements, des systèmes de culture et des cultures prêtes pour le climat, pour augmenter les rendements des cultures tout en fournissant des services écologiques, par exemple, l’augmentation de la séquestration du carbone, de la matière organique, du cycle des nutriments et de la conservation de l’eau. ReCROP couvre l’aire géographique méditerranéenne (MGA), impliquant le Maroc, l’Égypte, la Tunisie (MGA du Sud), l’Italie et la France (MGA du Nord), ainsi que le Portugal et l’Espagne (MGA de l’Ouest), et intègre les principales cultures cultivées dans ces pays – vignobles, céréales et plantes aromatiques / médicinales. La contribution de CEE-M se concentrera sur la caractérisation d’un point de vue socio-économique des principaux moteurs pour encourager les agriculteurs à passer à des pratiques plus vertes et promouvoir leur acceptabilité, et favoriser des solutions durables innovantes pour les systèmes agricoles écologiques impliquant les points de vue des parties prenantes locales et fournissant des lignes directrices pour améliorer la résilience des cultures cibles méditerranéennes.
- Financement : ANR ScarCylclET 2021-25
- Durée : 2021 – 2025
- Contact CEE-M : Francesco RICCI
- Financement : ADEME GRAINE
- Durée : 2021 – 2024
- Contact CEE-M : Lisette IBANEZ
Quatre groupes d’effets indirects sont ainsi étudiés, mesurés et intégrés dans le rapport environnemental. Premièrement, les conséquences d’une récolte supplémentaire sur la dynamique des flux et des stocks de carbone dans la forêt en couplant l’ACV au modèle de croissance forestière régionalisé développé dans un projet précédent. Deuxièmement, l’effet des gains technologiques sur les émissions de carbone dans les produits du bois et leurs substituts non ligneux à l’aide d’un modèle macroéconomique.
Troisièmement, les émissions induites par la concurrence entre les produits du bois et entre les forêts et d’autres utilisations des terres en couplant le modèle du secteur forestier FFSM au modèle d’utilisation des terres Nexus Land Use. Enfin, l’équipe CEE-M analyse les émissions liées aux effets de rebond et aux effets de compensation morale chez les consommateurs de produits du bois en utilisant l’économie expérimentale.
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- Financement : Fond Européen PRIMA
- Durée : 2021 – 2025
- Contact CEE-M : Katrin ERDLENBRUCH
La gestion de l’eau à l’échelle territoriale est un des enjeux majeurs de l’adaptation de la société, et de l’agriculture en particulier, au changement climatique. L’objectif du projet européen TALANOA-WATER est d’identifier, d’évaluer des stratégies d’adaptation transformatives et robustes face à la rareté de l’eau en contexte de changement climatique et d’en accélérer l’adoption tout en contribuant aux objectifs de gestion intégrée des ressources en eau (équité sociale, efficacité économique et durabilité environnemental.
- Financement : Fondation de France
- Durée : 2022 – 2024
- Contact : Katrin ERDLENBRUCH
La stratégie nationale de gestion du littoral préconise une « recomposition spatiale » pour s’adapter aux effets de l’élévation du niveau de la mer et des inondations marines. Une telle politique nécessite une vision plus large de l’aménagement du territoire, y compris les risques, pour lesquels des trajectoires adaptatives et des actions publiques progressives peuvent être utiles.
L’objectif de ce projet est d’étudier l’applicabilité d’une action publique progressiste pour la gestion des zones côtières. Dans le premier axe, nous co-construirons des parcours politiques adaptatifs dynamiques avec les gestionnaires côtiers, en tenant compte des contraintes de leur contexte de travail. Dans le deuxième axe, nous analyserons comment les résidents perçoivent les trajectoires de l’action publique progressiste et comment ils font des compromis individuels dans ce contexte. Dans l’ensemble, le projet étudiera l’horizon temporel pertinent à prendre en compte et les séquences de gestion à choisir pour une politique progressive opérationnelle et acceptable. Un troisième axe est dédié à plusieurs activités éducatives pour les étudiants ainsi que les gestionnaires côtiers.
Le projet est mené dans trois régions Français : Nouvelle Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il est réalisé en collaboration avec UMR CEPEL (Montpellier, France), UR ETTIS (Bordeaux, France) et UMR ESPACE (Marseille, France).
- Financement : Swedish Research Council
- Durée : 2021 – 2025
- Contact : Arnaud TOGNETTI
L’épidémie actuelle de COVID-19 démontre clairement l’impact sociétal des maladies et l’importance pour les individus d’éviter l’infection en évitant tout contact physique avec des personnes malades, en particulier si elles présentent des symptômes de maladie.
- Financement : I-Site MUSE
- Durée : 2019 – 2022
- Contact : Sébastien ROUSSEL
Le projet TYPOCLIM est axé sur les instruments politiques visant à faciliter l’adaptation agricole au changement climatique (CC). Le projet TYPOCLIM vise à développer une typologie descriptive de base des instruments politiques conçus pour faciliter l’adaptation agricole aux CC sur la base de la cartographie des instruments existants sur huit sites d’étude dans des pays en développement (Afrique du Sud, Sénégal, Brésil et Colombie) et des pays développés (Catalogne-Espagne, Californie-USA, Occitanie-France et Guadeloupe-France) / plusieurs secteurs agricoles (viticulture, horticulture – mangues – et maraîchage), qui à leur tour sont soumis à différents chocs climatiques (saisons de croissance irrégulières, chaleur excessive, pénuries d’eau, etc.), et à l’évaluation des différentes performances des instruments de politique publique qui favorisent l’adaptation de zones agricoles diversifiées aux CC. En se concentrant spécifiquement sur les instruments politiques, le projet TYPOCLIM mènera des recherches interdisciplinaires – combinant les analyses politiques, économiques, sociologiques, géographiques, biologiques et agricoles – pour apporter un nouvel éclairage sur les instruments politiques existants.
Notre contribution repose principalement sur l’analyse de la mesure dans laquelle les agriculteurs seraient prêts à adopter les instruments politiques les plus efficaces pour faire face au CC. Il s’agira de déterminer les préférences des agriculteurs en ce qui concerne l’adoption d’instruments politiques au moyen de méthodes expérimentales.
Nos projets passés
- Financement : Cadre ORA-Plus par l’Agence nationale de la recherche ( ANR) Français, les Organisations néerlandaises pour la recherche scientifique (NWO), la Fondation allemande pour la recherche (DFG), la Société japonaise pour la promotion de la science (JSPS)
- Durée : 2016 – 2019
- Contact : WILLINGER Marc
Le projet vise à analyser les effets des politiques macroéconomiques, à la fois monétaires et budgétaires, des réglementations liées à la divulgation d’informations et de l’introduction d’instruments financiers dans des cadres analytiques basés sur des bases comportementales plus réalistes.
Nous mènerons des recherches aux niveaux individuel et collectif en combinant des expériences de laboratoire, des expériences informatiques et de la modélisation mathématique, tout en accordant une attention particulière à la façon dont les décisions individuelles sont agrégées en résultats collectifs et en résultats collectifs.
- Financement: SMACH – INRA
- Durée: 2017 – 2020
- Contact : COURTOIS Pierre
Une gestion efficace des épidémies vise à répartir les efforts de la manière la plus efficace qui soit.
Le problème du choix est un problème d’optimisation dans lequel la dynamique des épidémies doit être prise en compte comme une contrainte supplémentaire au problème de décision.
La clé du projet est d’étudier où allouer l’effort, comment l’allouer et quand.
Le projet est interdisciplinaire à l’intersection entre l’économie, l’épidémiologie et la phythopathologie et rassemble des scientifiques des trois disciplines et engage simultanément deux thèses de doctorat, l’une en économie, l’autre en épidémiologie.
- Financement: 75 000 € Région Occitanie Appel à projets Recherche et société(s)
- Durée: 2018 – 2020
- Contact: PREGET Raphaël
Les nouvelles technologies offrent de nouveau moyens pour améliorer la gestion des ressources en eau dans les territoires. Pour donner leur pleine mesure, elles doivent cependant s’accompagner de modification des comportements individuels et collectifs. Cela requiert une compréhension fine des effets de comportement (mimétisme, norme sociale, etc.) de manière à pouvoir proposer des dispositifs innovants pour renforcer l’efficacité de l’action publique et pour améliorer son acceptabilité et sa légitimité. Ce projet propose trois directions d’analyse 1/ évaluer l’impact des compteurs communicants sur la consommation individuelle des agriculteurs, 2/ proposer et évaluer des « interventions » utilisant les compteurs communicants pour réduire la consommation individuelle des agriculteurs, 3/ identifier des mécanismes efficaces pour inciter à l’adoption volontaire de compteurs communicants par les irrigants. Le projet est fondé principalement sur des approches d’économie comportementale, et il s’appuie sur l’expertise technique de la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG) en matière de gestion territoriale de l’eau. Les analyses empiriques seront conduites sur les cas d’études situés en région Occitanie, en concertation avec la CACG, partenaire technique du projet.
- Financement: 42 000 € Fondations Cariplo et Agropolis
- Durée: 2019 – 2020
- Contact: THOYER Sophie
Dans un avenir proche, la PAC subira un processus de changement et de restructuration, à la fois pour la nécessité de réviser et de réformer ses instruments politiques et pour tenir compte des résultats de la refonte du budget de l’UE. Dans un premier temps, la Commission européenne recueille les commentaires et les suggestions des parties prenantes sur son document « Communication sur la modernisation et la simplification de la PAC », préfigurant cinq options de développement possibles pour la future PAC. Dans ce contexte, le projet CAPTION vise à contribuer à ce débat, en fournissant des preuves scientifiques sur l’impact actuel de la PAC et en donnant un aperçu des outils politiques innovants. Ce type d’analyse est particulièrement pertinent pour l’examen et le suivi des nouveaux outils politiques (paiement vert) mis en œuvre au cours de la période de programmation actuelle de la PAC 2015-2020. En outre, le projet offre des alternatives possibles en ce qui concerne les instruments politiques actuels afin de s’attaquer aux problèmes qui ne sont pas correctement couverts par ceux-ci. Le projet de recherche comprend deux lots de travail (WP) distincts. Le WP1 se concentre sur la mise en œuvre d’une série d’évaluations d’impact des effets économiques et environnementaux de la PAC 2015-2020 actuelle, à l’appui de l’élaboration de scénarios et de simulations pour la PAC post-2020. Le WP2 se concentre sur une catégorie spécifique d’exploitations qui ne participent pas ou partiellement à la mise en œuvre de la PAC: les petites exploitations
- Financement: CIFOR
- Durée: 2017 – 2019
- Contact: SUBERVIE Julie
Dans ce projet, nous utilisons l’introduction du premier projet REDD+ basé sur les SPE jamais lancé au Brésil par une organisation non gouvernementale dans la région de Para en 2012 comme une expérience naturelle afin d’évaluer l’impact à long terme de ce projet.
En particulier, nous nous concentrons sur la permanence des effets de ce projet REDD+ en recueillant de nouvelles données à partir de l’échantillon de référence, environ trois ans après le début du programme PES.
Cette étude est financée et entreprise en étroite collaboration avec le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR), dans le cadre de son étude comparative mondiale (GCS) sur la REDD+, et avec l’organisation non gouvernementale brésilienne en charge de la mise en œuvre du programme PSE, l’Institut amazonien de recherche environnementale (IPAM).
- Financement: FEDER/Poctefa/ UE
- Durée: 2016 – 2018
- Contact: SALLES Jean-Michel, COURTOIS Pierre
Le projet EcoGYp vise à étudier une série de questions liées à l’écologie et à la conservation des rapaces nécrophages, avec un accent particulier sur le gypaète barbu.
La composante socio-économique de ce projet est axée sur l’identification et l’évaluation des services écosystémiques liés à ces espèces et aux zones dans lesquelles elles résident.
Les principaux services liés aux oiseaux de proie nécrophages sont d’une part, les aspects récréatifs et esthétiques et d’autre part, leur fonction écologique en tant qu’équarrissage naturel.
Les premiers sont analysés sur la base d’expériences de choix, la fonction de rendu naturel étant évaluée par comparaison avec le rendu industriel du point de vue de l’analyse du cycle de vie.
- Financement: ANR (Agence Nationale de la Recherche) ANR-16-CE03-0005
- Durée: 2016 – 2020
- Contact : QUEROU Nicolas
- Site internet: https://sites.google.com/view/anr-green-econ/home
Ce projet conjoint entre le CEE-M et l’Ecole d’Economie d’Aix-Marseille (AMSE) analyse le processus de transition vers une économie plus verte en étudiant les conséquences potentielles et les réactions de nos sociétés aux changements environnementaux.
Le projet se concentre principalement sur deux objets d’analyse importants, emblématiques des questions liées aux changements environnementaux : la pollution et les ressources aquatiques.
L’analyse de ces deux objectifs est abordée en s’appuyant sur trois lots de travail (WP): (i) l’évaluation économique des questions environnementales (ii) la définition de solutions à court et moyen terme par le développement d’instruments de régulation environnementale dynamiques et (iii) l’étude de la capacité d’adaptation à long terme de la société pour soutenir un processus de développement respectueux de l’environnement.
- Financement: MUSE Initiative
- Durée: 2018 – 2019
- Contact : QUEROU Nicolas
Le projet se concentre sur deux questions de recherche complémentaires qui soulèvent différents types de défis scientifiques.
Le premier est lié à la promotion de formes d’activités plus vertes à travers l’analyse des mécanismes d’incitation et des règles de comportement pour induire une utilisation durable des terres et des ressources naturelles.
La seconde est davantage axée sur la rareté des ressources et sur les stratégies visant à s’attaquer aux problèmes d’incertitude, d’irréversibilité et d’effets de seuil lorsqu’il s’agit de questions de gestion des ressources naturelles.
- Financement: ANR (Agence Nationale de la Recherche) ANR-15-CE05-0008
- Durée: 2015 – 2019
- Contact: MAHENC Philippe
Les organisations non gouvernementales (ONG) sont désormais des acteurs centraux des processus d’élaboration des politiques ainsi que des initiateurs de débats publics sur les besoins des politiques environnementales.
Ils jouent un rôle essentiel dans la politique publique en fournissant aux gens des informations sur l’état environnemental du monde, en sensibilisant le public aux questions sociales et environnementales et en mobilisant le soutien à l’action politique sur ces questions.
L’objectif du projet est de fournir une analyse et de nouvelles perspectives sur le comportement économique et les stratégies des ONG en matière d’environnement.
- Financement: ANR (Agence Nationale de la Recherche) ANR-14-CE02-0021
- Durée: 2014 – 2018
- Contact: SALLES Jean-Michel
- Site Web: http://invacost.fr/
L’objectif du programme InvaCosts est de caractériser et de quantifier les impacts mondiaux des espèces envahissantes suite au changement climatique.
Ces impacts seront considérés comme sensibles, y compris les pertes de biodiversité, la perturbation du fonctionnement des écosystèmes et la perte de services écosystémiques, les coûts économiques (sur l’agriculture, la foresterie, l’immobilier et les infrastructures) et les dommages à la santé publique (impacts sanitaires et coûts secondaires associés pour la société).
Ce projet se concentre sur les insectes, un groupe taxonomique d’importance majeure pour les catégories environnementales et sociétales cibles, et dont la nature ectotherme les rend particulièrement sensibles aux variables climatiques.
- Financement: ONEMA/AFB (Agence Française pour la Biodiversité)
- Durée: 2017 – 2019
- Contact: COURTOIS Pierre
La gestion spatiale des invasions biologiques est une tâche complexe.
Ce projet vise à développer des outils d’aide à la décision afin d’allouer de manière optimale un budget limité à la gestion spatiale d’une invasion biologique.
Le projet développe trois lots de travail. La première porte sur les méthodes d’évaluation spatiale pour estimer les avantages spatiaux liés au contrôle des espèces.
La seconde porte sur les méthodes d’évaluation spatiale pour estimer les coûts spatiaux liés au contrôle des espèces.
La dernière porte sur la modélisation de la dynamique des invasions dans l’espace et le temps. En combinant les trois lots de travail, le résultat global du projet est un module coûts-avantages spatialement explicite pour la gestion des externalités mobiles.
- Financement : ANR (Agence Nationale de la Recherche) ANR-16-CE41-0005
- Durée : 2016 – 2022
- Contact : Brice MAGDALOU
Alors que l’augmentation du PIB par habitant a souvent été assimilée au bien-être supérieur de la société dans le passé, suivant les arguments convaincants de A.K. Sen (Commodities and Capabilities, Hollande-Septentrionale, Amsterdam, 1985), il est maintenant largement admis dans la profession économique que le bien-être d’une personne comprend de nombreuses autres dimensions que le revenu. La nécessité d’une approche plus globale du bien-être a été réitérée par la Commission Stiglitz-Sen-Fitoussi, qui a en outre recommandé que la répartition entre les citoyens du bien-être et de ses différentes composantes soit prise en compte dans le calcul de la protection sociale. La reconnaissance de la nature multidimensionnelle du bien-être a donné lieu à des approches distinctes parmi lesquelles la construction d’indices de tableau de bord et de mesures composites a joué un rôle de premier plan. En se concentrant isolément sur chaque dimension du bien-être, l’approche du tableau de bord ne parvient pas à fournir une vue d’ensemble de la performance de la société. L’indice de développement humain (IDH) des Nations Unies, qui intègre les trois dimensions essentielles du bien-être d’une personne (à savoir le revenu, la santé et l’éducation), est un suivi des idées de Sen. Plus récemment, l’Indice du vivre mieux (BLI) de l’OCDE a élargi la portée de l’IDH en introduisant huit dimensions en plus de celles utilisées dans le calcul de l’IDH.
Bien qu’ils représentent des progrès notables dans la mesure de la performance globale de la société et, au-delà, du bien-être de ses membres, l’IDH et l’BLI ne sont pas exempts de lacunes. L’IDH et le BLI sont des indices agrégés et, en tant que tels, ils ne se soucient pas beaucoup de la répartition au sein de la population des différents attributs qui contribuent au bien-être d’une personne, sans parler de la distribution du bien-être dans la société. En combinant des agrégats – un pour chaque attribut – sans prêter attention aux associations possibles entre les différentes dimensions du bien-être, l’IDH et le BLI laissent de côté des déterminants importants du bien-être d’une société comme l’exposition et la vulnérabilité des individus à divers types de risques. Enfin, en transformant des données hétérogènes en distributions de scores pour chaque attribut et en leur appliquant des mesures standard, l’IDH et le BLI négligent le fait que les données primaires sont de nature différente, allant d’attributs cardinalement mesurables (comme le revenu) à des variables impliquant des catégories ordonnées (comme l’état de santé).
En nous appuyant sur la fiction de l’observateur éthique paternaliste, nous proposons de construire des mesures de la performance socio-économique et du bien-être qui (i) reconnaissent la nature multidimensionnelle du bien-être, (ii) accordent l’attention voulue à la distribution et à l’interaction entre les attributs, et (iii) tiennent pleinement compte de la nature mesurable des attributs. Ces mesures permettront d’apporter des réponses à des questions d’intérêt pour les décideurs politiques et le grand public, telles que les suivantes:
- Q1. Pouvons-nous prétendre à juste titre que notre système de santé garantit l’égalité d’accès aux soins médicaux quelles que soient les circonstances des individus? Un mouvement vers le système de santé britannique est-il susceptible de réduire les inégalités d’état de santé au sein de la population ?
- Q2. La piètre performance moyenne des élèves Français aux tests PISA s’accompagne-t-elle d’inégalités élevées dans la répartition des scores suggérant que le système éducatif Français pourrait être doublement inefficace?
Dans quelle mesure les inégalités – à condition qu’il existe des preuves de telles inégalités – en lecture, en mathématiques et en résolution de problèmes sont-elles liées aux caractéristiques socio-économiques des parents et plus généralement à leurs origines? - Q3. La redistribution ex post au moyen de systèmes progressifs d’imposition et de prestations est-elle plus efficace pour réduire les inégalités de revenus à long terme qu’une politique redistributive ex ante qui taxerait plus lourdement la transmission intergénérationnelle de la richesse?
- Financement: ANR (Agence Nationale de la Recherche) ANR-16-CE32-0011
- Durée: 2016 – 2020
- Contact: SUBERVIE Julie
Afin de trouver le juste équilibre entre l’agriculture et l’environnement, les décideurs des pays développés et en développement ont de plus en plus recours aux paiements pour les services environnementaux (SPE).
Les SPE sont des contrats entre un agriculteur et le gouvernement dans lesquels l’agriculteur reçoit un paiement en échange de l’adoption de pratiques plus écologiques. Les programmes de PSE visent généralement à s’attaquer aux principaux problèmes environnementaux actuels, mais peuvent être coûteux. Il est donc essentiel de fournir des évaluations crédibles de leur efficacité.
Pourtant, les preuves de leur impact restent rares.
Ce projet vise à combler cette lacune en utilisant des méthodes économétriques modernes, telles que des techniques expérimentales et quasi-expérimentales, pour fournir les premières évaluations factuelles jamais réalisées pour une série de programmes agro-environnementaux en France : le programme Français pour réduire l’utilisation des pesticides, les programmes de conservation des prairies Français, deux programmes pilotes basés sur des coups de pouce, l’un visant à encourager la lutte biologique en viticulture et l’autre à réduire la consommation d’eau agricole
- Financement: 110 000 € FEDER-FSE Languedoc-Roussillon 2014-2020
- Durée: 2018 – 2020
- Contact: THOYER Sophie
Comment bien appréhender la gestion des masses d’eaux superficielles et souterraines, des risques associés à leurs usages, et l’agroenvironnement dans un contexte de changements globaux ?
Ce projet vise à proposer et à tester sur le terrain des mesures innovantes pour améliorer l’adoption de pratiques agricoles plus respectueuses de la qualité de l’eau. Il permettra (1) de proposer des mesures innovantes ; (2) de mener des évaluations ex-ante pour identifier les mesures les plus pertinentes ; (3) de proposer des dispositifs de suivi-évaluation et des protocoles d’expérimentation sociale pour évaluer expost l’impact de la mesure en construisant une situation contrefactuelle. Il vise à valoriser les résultats acquis par l’économie comportementale et expérimentale pour améliorer l’efficacité des plans d’actions agro-environnementaux.
- Financement: INRA-SAE2 (projet jeune chercheur)
- Durée: 2018 – 2019
- Contact : SAUQUET Alexandre
L’utilisation d’engrais dans l’agriculture est l’une des principales sources de pollution de l’eau. L’utilisation de cultures de couverture après la récolte de la culture principale permet de réduire le transfert de nitrates dans les eaux souterraines pendant la saison des pluies. En France, de 2000 à 2014, deux mesures ont encouragé la culture de couverture : l’une est réglementaire (à travers la directive sur les nitrates), l’autre est basée sur le marché (régimes agro-environnementaux de la politique agricole commune). Notre objectif est d’étudier laquelle, ou quelle combinaison, des deux mesures a permis l’adoption la plus large de la pratique de la culture de couverture. À cette fin, nous développons un cadre analytique et testons des hypothèses formulées à l’aide de méthodes micro-économétriques appliquées sur des données au niveau de la ferme.
- Financement: ANR (Agence Nationale de la Recherche) ANR-15-CE26-0004
- Durée: 2015 – 2019
- Contact: MAGDALOU Brice
Le succès international du récent livre de Thomas Piketty (Piketty, 2014, Capital in the Twenty-First Century, Harvard University Press) indique clairement que l’inégalité continue d’être une préoccupation majeure dans le monde entier. L’augmentation à long terme des inégalités de richesse documentée par Piketty dans les pays développés est renforcée par les récentes fortes augmentations des inégalités de revenus. Néanmoins, même si nous acceptons tous que l’inégalité des revenus a augmenté, il existe des points de vue très différents sur les attitudes que les gouvernements devraient adopter à cet égard. Comment les individus perçoivent-ils les inégalités ?
Faut-il considérer toutes les inégalités comme injustes ? Parallèlement à l’aggravation des inégalités de revenus et de richesse, les dernières décennies ont également été caractérisées par des risques sociaux accrus. Celles-ci proviennent essentiellement des changements profonds dans la structure du marché du travail qui vont de pair avec une détérioration des taux de chômage. Par conséquent, même si les individus sont préoccupés par des considérations d’équité, il n’est pas clair dans quelle mesure les préférences pour la redistribution peuvent être associées à de tels motifs. La redistribution peut être perçue comme une assurance sociale, et donc l’aversion au risque des individus peut entrer en jeu. Le projet vise à jeter un nouvel éclairage sur les préférences de redistribution, en fournissant une meilleure description des perceptions des gens sur les inégalités et les risques sociaux.
Les avantages pour la société du projet seraient de fournir au planificateur social des règles de décision sociale réalisables qui reflètent
les préférences individuelles en matière de redistribution, qui peuvent être utilisées dans l’élaboration des politiques publiques.
- Financement: Français Research Agence nationale ANR-17-CE02-0011
- Durée: 2017 – 2019
- Contact : WILLINGER Marc
Les humains ont colonisé divers environnements de sorte que des gènes spécifiques, assurant l’adaptation à chaque environnement, sont très susceptibles d’avoir évolué localement (comme l’adaptation à l’hypoxie de haute altitude). Ces gènes permettent l’adaptation à un environnement local ou spécifique par un changement physiologique permanent ou, alternativement, un changement de comportement.
De nombreux gènes sont connus pour influencer le comportement dans des contextes expérimentaux, tels que les allèles au locus du récepteur de la dopamine D4 (DRD4), qui est associé aux attitudes à l’égard du risque.
Cependant, les preuves directes de la sélection agissant sur de tels gènes font, à ce jour, défaut.
Les volcans actifs et leurs populations exposées représentent des atouts uniques dans l’étude des racines de telles réponses d’adaptation. Les objectifs de ce projet sont donc les suivants : 1) étudier le comportement des personnes à risque dans des environnements contrastés, à la fois à risque et (presque) sans risque; 2) examiner la possibilité d’une adaptation locale aux environnements à risque; et 3) identifier tous les gènes sélectionnés pertinents impliqués dans cette adaptation locale.
Les environnements à risque considérés sont les flancs et les plaines environnantes de volcans actifs dangereux, sur lesquels des groupes ruraux stables se sont développés.