Dans un entretien accordé à Médiapart, Camille Salesse, doctorant au CEE-M, revient sur l’étude qu’il a menée, récemment publiée dans la série des document de travail du CEE-M :
« Doctorant au Centre d’économie de l’environnement de Montpellier, Camille Salesse s’apprête à publier dans une revue académique une évaluation de l’effet des températures extrêmes sur la mortalité pour la période s’étalant de 1980 à 2019. Ses recherches, mobilisant des outils issus des statistiques économiques, montrent en creux le retard énorme de la France en matière d’adaptation aux dérèglements climatiques« .
Dans cette étude, Camille montre que les grandes villes sont plus touchées par l’effet des canicules sur la mortalité. Ceci du fait de la triple concentration des bâtiments, qui favorisent la formation de ces îlots de chaleur, des polluants atmosphériques, qui aggravent l’effet des canicules, et d’une population précaire, qui habitent des logements mal isolés.
Camille liste des stratégies à mettre en place : « transformer les villes densément peuplées en les verdissant, en isolant mieux les logements, en réduisant la pollution atmosphérique et en urbanisant de façon à limiter la formation d’îlots de chaleur« , et préconise de « réduire nos émissions de gaz à effet de serre ce qui, mécaniquement, atténuera la fréquence et l’intensité des canicules« .
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